mon CUL

Mon mâle à moi, il me parle de mon cul…
Il vénère mon fessier, réclame mon popotin, m’empoigne le postérieur, me fouette le joufflu, me ramone le derrière, me remplit la lune, me fourre le troufignon, déglingue mon croupion, me détruit le derche…
Pour lui, au retardateur, je mitraille, je zoome, j’amplifie, je m’opulence l’arriere-train.
4 ans, des milliers de photos, qu’il collectionne, le bougre, fétichiste de mon fondement. Toujours plus, encore, encore qu’il trépigne, à peine réveillé, il veut sa dose, gourdin du matin à la main…
Répétant qu’il m’aime, mais moi je sais bien où se situe très exactement son love. Focus sur mon cul. Pas faux, le cul, un cul sans chichi, brut de décoffrage, un cul qui a du vécu, qui encaisse, qui aspire…
J’adore mon charnu.
Dans le grand miroir face au lit, voir les ondes s’y propager, à chacun des coups de reins de mon bourrin… Chair blanche mouvante vigoureusement mâle-traitée…

Oh bordel, la meuf en pâmoison devant son pétard ? Ben, laissez moi vous expliquer qu’avant ce gars, mon fion, je ne le connaissais pas, je l’ignorais, je ne le voyais pas, je m’en foutais total de mon côté verso… Les types qui y avaient leurs entrées me le décrivaient « ferme dessous, moelleux dessus », mais il restait un territoire flou… Jusqu’à ce salaud pervers sadique et vicieux… Une photo de mon cul contre une photo de ta queue, bon deal quotidien, tope là, et c’est parti pour les acrobaties, je t’excite, tu m’excites, nous nous excitons… cul blanc contre queue noire, c’est d’la bombe, bébé ! Avant nos mélanges yin&yang, kolé séré, soukouss, makossa, chaud derrière !

55 balais, et v’la ce jeune Coquin qui me met les mains aux fesses, le feu au cul, la queue dans l’envers du décor… Chamboule mon boule, malaxe mon ass… Jamais en levrette, por favor, ou alors en contorsion devant notre reflet, pour me gaver de ton regard de fou furieux braqué sur ce point de non retour où tu glisses ton énorme appendice brûlant.
Enrager parfois de n’être réduite qu’à ça:
Deux miches chaudes et ballottantes entre lesquelles tu trouves le réconfort, le soulagement, le repos, dans ce cri qui est pour moi la plus belle des musiques, dans ces soubresauts démentiels, ce geyser de lave propulsé dans ma sombre cavité, en une magnifique ruade du minotaure dont je célèbre la puissance fragile, la folie émouvante, la perversion empreinte de tendresse malhabile…
Viens, viens, et reviens, autant qu’il te plaira, viens t’y perdre, mon bel adorateur, viens y jouer et y jouir…
De mon cul-réceptacle, jouissons encore et en chœur, mon cœur.

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